Juliette et Hector ont déjà la tête dans les étoiles
Deux lycéens du lycée Saint-Charles, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) partent en juillet pour la Nasa, aux États-Unis. Une aventure unique pour Hector Vesproumis et Juliette Le Coq, qui se prépare bien avant le départ.
Leur mission : aller sur Mars, et en revenir. Hector Vesproumis, 16 ans, et Juliette Le Coq, 17 ans, vont participer à un séjour à la Nasa, aux États-Unis. Avec des étudiants d’une vingtaine d’autres pays, ils vont devoir imaginer comment atteindre la planète rouge.
Les deux lycéens, en 1re Scientifique à Saint-Charles, ont été sélectionnés sur dossier au sein de l’établissement.
Thomas Pesquet comme modèle
Hector Vesproumis et Juliette Le Coq ont dû présenter un CV en français et en anglais, une lettre de candidature et un oral, pour décrocher le Graal : deux semaines de cours à la Nasa, du 22 juillet au 6 août.
Une occasion unique pour ces deux passionnés d’aéronautique. « J’ai toujours aimé ça, s’enthousiasme Hector Vesproumis.
D’ailleurs, j’ai récemment passé le Brevet d’initiation aéronautique ! » Ce qui fait d’ailleurs de lui l’un des plus jeunes pilotes de France.
Une passion partagée par Juliette Le Coq. « L’aventure du Français Thomas Pesquet me donne vraiment envie de poursuivre, de tenter ma chance moi aussi. »
Dans les autres pays participants, la sélection concerne plusieurs établissements. En France, le lycée Saint-Charles organise le concours en interne.Une exception toute particulière. « Quand la Nasa a créé ce séjour, le spationaute Jean-Loup Chrétien a recommandé notre lycée : c’est un ancien élève », explique le directeur, Mickaël Le Bellego.
Du calcul des trajectoires à la création d’un habitat, en passant par la logistique, le moindre détail de cet hypothétique voyage est primordial.
« L’intérêt de cette simulation, c’est aussi de montrer pourquoi on n’est justement pas encore en mesure d’aller sur Mars. Ils veulent nous montrer les limites », explique Juliette Le Coq.
Outre les cours, Hector Vesproumis et Juliette Le Coq vont aussi visiter une partie des installations du centre spatial, et même rencontrer des scientifiques « qui ont déjà volé ». Ils seront aussi accueillis dans des familles qui travaillent à la Nasa.
Mais de nombreuses choses restent à accomplir avant le départ. « On doit encore trouver des sponsors, finaliser le dossier, chercher comment transmettre notre expérience une fois de retour, etc. », énumère Hector Vesproumis.
Une aventure de longue haleine, dans laquelle ils se lancent avec entrain. « C’est une expérience totale, souligne Juliette Le Coq, un enrichissement humain, culturel et scientifique unique. »